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  • : Le blog de Patasse mimi
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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 16:46

massacre3.jpgSous le régime de BOKASSA
ont été tués, le Colonel MANDET, le Général Jean Claude MANDABA émasculé et dont le sexe apporté pour  servir de preuve de sa mort, le Colonel BANZA, le colonel MBONGO, le Colonel KOLIGNAKO, le Général  LINGOUPOU, le Commissaire CALOT, le jeune Capitaine CONGO dont la fille qui a aujourd’hui plus 40 ans ne l’a jamais connu, les jumeaux OBROU et MEYA et leurs bébés, MALEYOMBO, KENGUELEWA Aboubakar, Serge KOBA et le massacre des écoliers de Bangui ainsi que des dizaines d’enfants tués par asphyxie dans les cellules et entassés dans les puits de Ngaragba. Pourvu que MAKA  n’aille pas encore affirmer que c’est Kolingba !

    - Sous le régime de DACKO, qui MAKA rend-il responsable de la mort du Général MAYEMOKOLA, du Capitaine MOKOA, de BAÏSSA, du docteur DEDEAVODE, sommairement exécutés sans pouvoir bénéficier du droit de grâce du Président Dacko comme le lui autorise la constitution et comme le fit le Président Kolingba à l’annonce de la condamnation à la peine de mort de Bokassa.

Que le couple MAKA sache que Kolingba n’a jamais commandité des enlèvements à leur domicile d’un père et de son fils pour les faire passer à la boucherie en les assassinant  froidement comme : 

 

    - Sous le régime de Patassé, où le Colonel Christophe GRELOMBE et son fils le Sergent Martin GRELOMBE ont été enlevés et assassinés sauvagement.

Ont été également assassinés de la même manière, le Colonel KONZI MONGOT, le Colonel REHOTE, le Lieutenant BODO, le Lieutenant SAULET BIDA SIOMBO, les Soldats TCHABASSIMI (alias Chabardo), BIAMBA Gédéon et autres tués dans les locaux de
la Gendarmerie, le député TOUBA Théophile, le Maréchal de logis HONDET, le Magistrat OMISSE tué parce que ressemblant à un Yakoma, BANGANZONI et son fils égorgés ainsi que plusieurs autres que nous ne pouvons tous cités, du viol de nos mères et sœurs ! Là aussi le couple MAKA dira que c’est Kolingba ?

Sous le régime de Bozizé, qui rend-il responsable des exactions et exécutions sommaires tant à Bangui que dans les régions du Nord-Ouest et Nord-est de paisibles populations, des églises et maisons brûlées au titre de la loi de Talion et de la stratégie de la politique de la terre brûlée ?

            Il faut faire preuve de cécité politique et d’handicap  intellectuel pour ne pas être capable de se rappeler les pires cas de tueries en masse qui ont eu lieu dans ce pays, pour s’obliger à salir la mémoire d’un cadre mort par accident au cours d’une manifestation, parce qu’on tient absolument à se venger de ce que personne ne sait.

            Si e Président-Fondateur du RDC doit assumer la responsabilité morale de la mort du docteur Conjugo c’est en tant que Chef d’Etat s’agissant d’une bavure des forces de l’ordreµ. Dire que c’est lui qui a ordonné la mise à mort de ce compatriote, relève d’un délire subjectif comme dans l’affaire de Markounda.

Si le Président-Fondateur du RDC n’était pas un démocrate, un homme de paix, de justice et animé d’un humanisme qui le porte toujours vers le respect de la personne humaine et qui se trouve concentré sa philosophie du « SO ZO LA », il n’aurait jamais laissé Patassé rentrer à Bangui pour poser sa candidature aux élections présidentielles de 1992. Et s’il était un sanguinaire à la gâchette facile comme certains, notre Président de
la République actuelle ne serait plus en vie. Reconnaissez-le au moins.

            Le Rassemblement Démocratique Centrafricain estime, face aux élucubrations du couple MAKA, qu’il y a au fond un problème de règlement de compte, uniquement mu par la haine tribale aggravé qu’il voue à Kolingba et son Parti, pour des raisons et des intérêts que ce couple n’osera jamais avouer.

Aussi, il souhaite, que Le Citoyen mette un terme à cette honteuse campagne de dénigrement systématique uniquement basée sur le mensonge et la haine tribale. Le quotidien Le Citoyen y gagnerait beaucoup en crédibilité et en notoriété.

Devant un tel panorama d’investissements en faveur de la paix, de l’autosuffisance alimentaire et du bien-être de ses concitoyens, comment peut-on expliquer cette haine et cette méchanceté gratuites, distillées depuis des années dans le quotidien Le Citoyen contre Kolingba et ses partisans?

Ce quotidien n’est-il pas entrain de jouer le rôle de la station de radio rwandaise appelée Les Milles Collines, qui, a force de diaboliser les Tutsi avait largement contribué au génocide rwandais?

C’est peut-être le lieu de rappeler après passage dans nos archives, que les écrits de Monsieur et Madame MAKA contre l’ethnie Yakoma ont toujours comme par hasard, précédé des actes de répression sanglante contre les membres de cette ethnie. L’histoire l’aura retenu.

D - Sur  l’information et  la communication Le Rassemblement Démocratique centrafricain milite pour que l’information et la communication occupent la place de choix qu’elles méritent dans une vraie démocratie. Notre objectif est de tout mettre en œuvre pour améliorer la qualité de l’information en Centrafrique, c’est-à-dire une information honnête et respectueuse de la vérité. Pour y parvenir, il est question de créer un cadre où nos journalistes devront jouir de tous leurs droits tout en étant respectueux de l’éthique et de la déontologie

 

 

Le respect de la déontologie protège le public de la manipulation pour ne diffuser que des informations fondées sur des faits vérifiables et vérifiés. L’éthique impose au journaliste de présenter les choses objectivement, avec impartialité.

Le RDC, tout en veillant à l’indépendance des média à l'égard de tous les pouvoirs, souhaite aussi que le journaliste, exerce au quotidien, son esprit critique, qui impose de douter méthodiquement de tout, en distinguant clairement l'information de la propagande et de la calomnie.

L’une des principales clauses du code international de déontologie dans le journalisme impose au journaliste de « s’interdire tout discours d’incitation à la haine ou à la discrimination, de reconnaître et respecter ses erreurs, de respecter la personne humaine »

Lorsqu’on est journaliste ou responsable d’un organe de presse, on doit être particulièrement sensible à tous les enjeux éthiques de la transmission de l’information en ayant le souci d'éclairer, par l'analyse et le commentaire, le jugement du citoyen sur tous les aspects de l'actualité politique et générale et en faisant preuve d'équité, pour considérer tous les citoyens comme égaux.

Dans le journalisme, il est important de rappeler au couple MAKA que contrairement aux illusions qu’ils se font, tous les coups ne sont malheureusement pas permis et que le RDC n’a pas l’intention de continuer de laisser passer une révision tronquée de l’histoire, ni de subir en permanence ces séries de diffamations. Si le couple MAKA veut se placer sur le chemin de l’histoire, qu’il n’oublie pas la citation de l’écrivain FENELON qui disait : « le véritable historien n’est d’aucun temps, d’aucun pays » et d’aucune ethnie. Le débat ne fait que commencer et nous permettra d’ouvrir au fur et à mesure de sa progression nos archives pour savoir qui est qui et qui a fait quoi et personne n’y échappera.

Le débat ne fait que commencer et nous permettra d’ouvrir au fur et à mesure de sa progression nos archives, pour savoir qui est qui et qui a fait quoi et personne l’on dit bien personne n’y échappera.

A ce titre nous invitons Le Citoyen a dressé  l’historiographe des crimes et assassinats des régimes suivants : Bokassa, Dacko, Kolingba, Patassé et Bozizé. Nous avons déjà un monument des martyrs. On devrait pouvoir y inscrire les noms de tous ceux qui sont tombés par le fait de barbarie sanguinaire. Par devoir de mémoire, nous devons ériger pour chaque régime un monument.

Le RDC ne doute pas que Madame et Monsieur MAKA font siennes les exigences qui sont à la base du respect mutuel, car seul ce respect permet le « vivre ensemble » en démocratie. 

 

Le RDC ne doute pas un instant que vous aurez l’honnêteté intellectuelle de diffuser cet article, dans le cadre légal du droit de réponse, aussi largement que vous avez cru devoir diffuser des informations qui, quand on connaît les faits, relèvent des calomnies et d’une campagne à connotation purement tribaliste destinée à toujours opposer les centrafricains les uns aux autres, à un moment où la paix sociale et l’unité nationale sont mises à mal dans notre pays.

Vous trouverez an annexe, quelques photos de personnes assassinées pour votre archive si cette dernière n’était pas tenue, à moins que le couple MAKA estime que ces personnes qui sont sur ces photographies ne valent rien pour être comptées parmi les morts du fait d’un régime autre que celui de Kolingba.

 ANNEXE : Quelques photos de personnes assassinées (cf. page 23)

Planche I:              Le Colonel GRELOMBE

Planche II :           Le Colonel REHOTE

Planche III :          Le Lieutenant SAULET BIDA SIOMBO

Planche IV           Lieutenant BODO

Planche V :           Le Maréchale de Logis  HONDET

Planche VI:           L’Enfant de troupe Gédéon BIAMBA 

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 15:54
- Réalisations du Président Kolingba : 1 - Dans le domaine de l’Electricité : 

1 - Dans le domaine de la santé : 
  • De 1981 à 1991, le gouvernement avait fait de la santé, un secteur prioritaire et avait opéré une vaste réforme du cadre institutionnel structurel du ministère de la santé publique et des affaires sociales pour consacrer la décentralisation du système de santé et l’organisation à trois niveaux de la pyramide sanitaire conformément aux résolutions de l’OMS, et durant cette période, le budget alloué au secteur santé était en constante augmentation ;
  • La mise au point d’un vaste programme de réalisation d’infrastructures hospitalières tant à Bangui qu’en provinces ayant abouti, pour l’essentiel, à :
    • la construction de l’Hôpital Communautaire grâce au concours du Japon,  
    • la construction de l’Hôpital de l’Amitié grâce au concours de
      la Chine,
    • la construction du Complexe Pédiatrique grâce au concours de
      la France,
    • la construction et la réfection de plus de 30 maternités grâce au concours de l’UNICEF,
    • la construction de la faculté des sciences et de la santé
    • la réfection de 5 hôpitaux régionaux, de plusieurs formation sanitaires et de certains services du Centre national hospitalier universitaire (CNHU) de Bangui tels que :
ü      blocs opératoires,
ü      la réanimation,
ü      le service des urgences ;
  •  
    • l’extension notable des centres de santé maternelle infantile et dispensaires de Bangui ;
    • l’équipement de tous les hôpitaux et des centres de santé.
  • Le nombre des hôpitaux et centres de santé est passé de 55 à 70 et celui des lits porté de 3416 à 4167 ;
  • La mise en œuvre d’un programme de formation de personnel médical et paramédical avait permis de former plus de 1000 Agents de santé toutes catégories confondues et le nombre de médecins est passé de 72 à 160 en dix ans ;

  • LA RCA avait été parmi les premiers pays à rendre publiques dès l’apparition du SIDA, les statistiques de personnes ayant été au contact du virus HIV et, le chef de l’Etat n’avait pas hésité à doter les services de santé de moyens de dépistage et de surveillance ;
  • Le programme de vaccination a été mené avec succès :
    • le taux de vaccination est passé de 100 à 2000 par an,
    • le taux de couverture médicale chez les enfants de moins d’un an est passé de 5 % en 1980 à plus de 77 % en 1990,
    • les épidémies de variole, qui décimaient des milliers d’enfants tant Bangui qu’en zones rurales, avaient été endiguées ;
  • La mortalité par diarrhée a été réduite grâce à l’application de réhydratation par voie orale dans nos formations sanitaires ;
  • Le taux de couverture de la lèpre par le nouveau protocole de traitement recommandé par l’OMS a atteint plus de 76 % de patients ;
  • Des moyens importants ont été mis en œuvre pour assurer le contrôle des foyers de la maladie du sommeil ;
  • La création de l’unité des médicaments génériques et leur vulgarisation dans l’arrière pays ;
  • En reconnaissance des efforts déployés par le gouvernement centrafricain dans le cadre du programme de survie de l’enfance, le prix de la survie de l’enfance de 1990 avait été décerné à
    la RCA.

 

2 - Dans le domaine de l’hydrocarbure : 

  • Le renforcement des capacités d’importation et de distribution par un renforcement des capacités de stockage des stations-service ;
  • L’exploitation des bassins sédimentaires du Nord de
    la RCA ayant abouti au premier forage d’exploration pétrolière en 1987 ;
  • Construction de l’immeuble Pétroca siège de l’actuelle primature ;
  • La mise en œuvre, grâce au concours de
    la Banque Mondiale, d’un programme pétrolier en 1990 et 1993 ayant permis la promotion de l’exploitation pétrolière ainsi que l’élaboration et l’adoption d’un code pétrolier.
    • Le renforcement en 1990, de la capacité de production thermique par un nouveau groupe électrogène de MW financé par
      la Caisse centrale de coopération économique (CCCE) actuelle Agence française de coopération ;
    • La réhabilitation profonde du parc de production hydraulique sur financement de
      la CCCE ;
    • La construction et la mise en service d’un barrage hydroélectrique sur
      la Mbali grâce à un cofinancement de
      la Banque Mondiale, le fonds Koweitiens,
      la BAD et
      la CCCE ;
    • La réhabilitation du réseau de distribution électrique de la ville de Bangui sur financement de
      la BEI ;
    • La construction en 1986 d’un centre de formations professionnelles au sein de la société d’électricité (ENERCA) et la participation au financement de l’institut des sciences et techniques à l’Université en vue de faire face à l’évolution de la technologie.

3 - Dans le domaine de l’hydraulique : 

  • La mise en œuvre depuis 1984, d’une dizaine de programmes d’hydrauliques villageoises caractérisés par des campagnes de forages d’eau potables pour les zones rurales grâce aux Fonds Danois, plus 1000 points d’eau modernes avaient été installés ;
  • La vulgarisation, dès 1981, de la consommation d’eau potable par la création de nouveaux centres de production et de distribution dans cinq villes de l’intérieur (Bossangoa, Ndélé, Bambari, Berberati, Carnot) et l’initiation de la gestion privatisée de bornes fontaines d’eau potable.

 

4 - Dans le domaine des affaires sociales et de la promotion de la femme  

  • La promotion du développement intégrant la femme centrafricaine a été mise en œuvre grâce concours de
    la RFA par l’entremise :

    du programme de développement de la région nord (PDRN),

  • du programme de développement de la région du centre sud (PDRC),
  • du projet de développement de l’Ombella-Mpoko (PDOM),
  • de l’agence centrafricaine de développement de l’Ouham-Péndé (ACADOP) grâce au concours de
    la RFA ;

§         L’appui à l’élaboration d’un code de la famille par la prise en compte de la dimension sociale dans le programme d’ajustement structurel incluant des actions en faveur de la femme.

 

5 - Dans le domaine de la jeunesse, des sports, des arts et de la culture 

 

  • La promotion de la jeunesse par le sport ayant abouti :
    • à l’obtention de la coupe d’Afrique de basket-ball  en 1987 ;
    • à la participation de nos clubs de football aux tournois africains ;
  • La promotion d’une politique de la culture ayant permis les résultats ci-après :
    • la restructuration de l’Association des poètes et écrivains centrafricains ;
    • le nombre des écrivains est passé de 10 en 1979 à 45 en 1990 ;
    • la participation avec succès de nos écrivains aux différents concours littéraires et à des conférences internationales dès 1982 ;
    • l’exposition par l’Association des poètes et écrivains centrafricains, et de la littérature centrafricaine en collaboration avec le centre culturel français en 1990 ;
  • L’appui et le soutien au secteur des arts ont permis d’aboutir aux résultats ci-après :
    • la création de
      la Fédération centrafricaine de théâtre regroupant 22 troupes théâtrales ;
    • la création de
      la Troupe nationale de théâtre avec l’appui du Chef de l’Etat ;
    • la participation et l’obtention du 1er prix de la meilleure interprétation de
      la Troupe nationale de théâtre au concours international d’art dramatique organisé par
      la Radio-France internationale ;
    • la participation de
      la Troupe nationale au Festival international d’art dramatique de Limoges ;
    • l’institutionnalisation du Festival national d’art dramatique ;
    • la création à travers la ville de Bangui de 52 groupes de danse traditionnelle ;
    • la restructuration du Ballet national centrafricain et son adaptation aux valeurs culturelles réelles du pays ;
    • la participation du Ballet national au Festival du Maroc en octobre 1986 en remportant le 1er Prix et à celui de Montoire (France) en juillet 1990 en remportant la première Européenne sans oublier la participation aux différents jeux de la francophonie ;
  • La promotion du secteur musical a abouti :
    • aux  dotations en instruments de musique par le Chef de l’Etat aux différents orchestres de Bangui en 1982 ;
    • à l’émergence de plusieurs formations musicales à travers le pays ;
    • la participation de quelques chansonniers centrafricains au 13e Festival international de la jeunesse du 8 au 29 juillet 1989 à Pyongyang (République Démocratique de Corée) ;
  • La promotion au développement des arts plastiques a permis :
    • la création de l’Organisation des artistes plasticiens centrafricains (O.A.P.C.A.) ;
    • l’organisation de la première exposition au Centre culturel français des arts plastiques en 1986 ;
    • la participation de
      la RCA à plusieurs concours de peinture organisé par le Céciba à Libreville en 1987 et celui de l’U.D.E.A.C. à Brazzaville au cours  desquelles
      la RCA a remporté le 1er et 3e Prix ;
  • La création du Bureau centrafricain de droits d’auteur par l’ordonnance n° 85.002 et le décret n° 85.006 du 05 janvier 1985 en vue de garantir les droits moraux et patrimoniaux des auteurs longtemps gérés par
    la Sacem (Société d’auteurs-compositeurs d’œuvres musicales).

6 - Dans le domaine des télécommunications : 

  • L’élaboration de 1982 à 1983 d’un plan directeur de développement des télécommunications grâce au concours du PNUD ;

 

  • La mise en œuvre d’un projet de modernisation et d’extension du réseau téléphonique (MERT) cofinancé par
    la BAD,
    la BDEAC,
    la CCCE et l’Etat centrafricain ; ce programme avait permis :

     

    • L’extension du central téléphonique de Bangui de 5000 à 7000 lignes,
    • La réhabilitation du central téléphonique de Bangui pour écouler le trafic de 5000 lignes,
    • La mise en place, pour le réseau local, de 11 000 paires de câbles de transport et 12 000 paires de câbles de distribution,
    • La formation des agents, la construction de bâtiment et la prise en charge de l’Ingénieur conseil ;
  • Le positionnement de
    la RCA dans les premiers rangs en Afrique en qualité de service grâce au projet MERT a amené certains pays d’Afrique notamment
    la Côte d’Ivoire à venir s’inspirer de notre plan directeur
    ;
  • La mise en œuvre, en 1986, du projet du réseau domestique Telcasat grâce au concours de
    la CCCE ayant permis la construction de la station terrienne maîtresse de Bangui (11 m de diamètre) et trois stations périphériques Bambari-Bouar-Kémbé (7 m de diamètre) permettant, par satellite, de désenclaver rapidement les provinces ;
  • Dotation des villes de Bossangoa, Carnot, Bangassou, Mbaïki et Bria en station terrienne ;
  • L’implantation d’un central téléphonique intelligent à Bangui ;
  • L’informatisation de la direction générale des télécommunications grâce au concours de
    la CCCE ;
  • La restructuration, grâce au concours de
    la CCCE, du secteur des postes et télécommunications ayant abouti, en 1990, à la création de la société des télécommunications (SOCATEL) ;
  • La création de la radio rurale et l’installation des antennes paraboliques dans les grandes villes de province en vue de couvrir les activités rurales ;
  • L’adhésion de
    la RCA au système régional de communication par satellite entre les Etats membres de l’UDEAC, matérialisé par l’achat et l’implantation d’un récepteur permettant d’éviter les transits extra africain.

7 - Dans le domaine du bâtiment, travaux publics et transport : 

  • La construction et la réhabilitation des routes, pistes rurales et ouvrages d’arts dans le cadre de l’exécution des différents projets de développement AROP, EROP, UEBGUGE FAC :
    • la réhabilitation de 8.000 km de routes nationales et régionales prioritaires pour 60 milliards F CFA
    • la réhabilitation de 50 bacs ;
    • la construction de 38 ponts sur les axes de désenclavement ;
    • la construction du pont Mbéré à la frontière du Cameroun pou 1,2 milliards F CFA ;
    • la construction du tronçon gendarmerie - PK 12 ;
  • La mise en œuvre d’une véritable stratégie autour des programmes sectoriels de transport (PST) et du Fonds Routiers qui, grâce au concours du Japon et de
    la Banque Mondiale, ont permis :

     

    • Le désenclavement par l’identification et la définition des réseaux prioritaires infrastructures de transport et l’accessibilité aux centres économiques, on pouvait ainsi circuler sans trop de casse sur toute l’étendue du territoire, le Président en a fait personnellement l’expérience au volant de sa voiture sur l’axe Bangui-Bangassou, Bangui-Kaga-Bandoro, Bangui-Bozoum en s’arrêtant à Yaloké pour vérifier l’état d’avancement du bitumage de la route N n°  1,
    • La libéralisation du secteur des transports en ce qui concerne les tarifs et la réglementation,
    • Le renforcement institutionnel et la promotion du secteur privé ;
  • La construction de l’atelier de maintenance aux Travaux publics pour 3 milliards F CFA grâce au Japon ;
  • La création du Fonds routier comme instrument financier d’entretien des routes ;
  • La création par décret n° 84/283 du 21 août 1984 de l’Association de promotion des petits entrepreneurs routiers (APPER).

8 - Dans le domaine de développement rural 

  • La restructuration du secteur de développement rural et les filières agro-industrielles ;

§         La libéralisation du commerce intérieur des produits et des échanges par la suppression des entraves administratives ;

§         La réhabilitation du réseau routier national et régional par la construction de nombreuses pistes rurales dans le cadre de projets de développement en vue de désenclaver la majeure partie du pays ;

§         La création de deux complexes agro-industriels permettant de couvrir partiellement les besoins nationaux en sucre de canne (SOGESCA) et en huile de palme (CENTRAPALM).

Agriculture

  • La mise en œuvre dans le cadre du programme 1983-1985, de plusieurs projets en vue d’atteindre les objectifs assujettis à la période, il s’agit de :

o       Projet intégré en zone de savane cotonnière financé par
la BIRD,
la France,
la RFA, le FED et
la BDEAC,

o       Projet intégré de développement de la zone caféière par le FED et BAD,

o       Palmerais de Bossongo par
la BAD, et
la CCCE,

o       Appuis aux plantations industrielles de café (recherche), aux plantations de tabacs,

o       Programme complémentaire de réfection  de pistes et points d’eau par FENU,

o       Diffusion de matériel végétal par le FIDA,

o       Appui aux groupements par l’US AID et le FINU,

o       Relance, vulgarisation et formation des cades et agriculteurs en appui au CREF et développement communautaire ;

§         L’augmentation de la production vivrière depuis 1985 assurant au pays une autosuffisance alimentaire grâce aux projets ACADOP (RFA), PRODEROM, projet de développement intégré de la zone coton (BIRD, FAC, CCCE), ADECAF (FED, FAD) ;

  • Le soutien sans faille, malgré les graves crises, aux filières café et coton qui avaient connu une période faste entre 1981 et 1984.
Elevage
  • Le renforcement de l’élevage de 1983 à 1985 par l’exécution de différents projets et le renouvellement en 1984 du projet de développement intégré dans l’ouest, notamment :

o       Elevage intégré dans l’ouest par l’AID et le FAD,

o       Elevage intégré en zone orientale par le FAD,

o       Sauvetage du bétail trypanotolérant,

o       Petits élevages périurbains par le FENU,

o       Développement de l’agriculture par le PCUSAID ;

 

  • La maîtrise de la filière « Elevage », qui avait occupé près du tiers du PIB agricole de 1986 à 1990 par l’entremise de l’Agence nationale de développement de l’élevage (ANDE) et
    la Fédération nationale des éleveurs centrafricains (FNEC), de sorte que, à titre d’exemple, les têtes de bovins sont passées de 1.735.000 en 1981 à 2.700.000 en 1991 et celles des zébus transhumants de 2.038.000 à 2.677.000 têtes de 1984 à 1991.
Fête de la moisson 

Le Président Kolingba avait initié la fête de la moisson et en a fait le moteur de toute sa stratégie en matière de développement rural. En effet, Kolingba avait bien retenu ce vieil adage qui dit : « Ventre affamé n’a point d’oreille ». Il avait entrepris alors de faire asseoir une politique d’autosuffisance alimentaire afin de garantir une alimentation saine et suffisante pour tous ses compatriotes. Les défis à relever pour la mise en œuvre d’un tel programme étaient nombreux : l’enclavement des régions, absence d’encadrement des cultivateurs, cultures artisanales et archaïques, absence de semences et d’engrais, absence d’infrastructures socioéconomiques…

La stratégie avait consisté en la nomination de ministres résidents par région et l’organisation d’une fête de moisson chaque année dans une sous-préfecture. Des prix étaient attribués aux bons cultivateurs et décernés à la sous-préfecture et la commune ayant obtenu les meilleurs résultats agricoles. Ainsi, dans le cadre des préparatifs d’une fête de moisson dans une région donnée, des routes et pistes rurales, les marchés, des auberges et gîtes présidentiels, des centres de santé sont construits ou réhabilité favorisant les liaisons entre les préfectures et les régions limitrophes et la viabilité de la localité. Aussi, dans la localité ayant remporté le meilleur prix, des équipes de hauts cadres d’agriculture sont envoyées en priorité pour plusieurs semaines en vue de servir de conseil et d’encadrement. De grands projets d’appui aux agriculteurs et éleveurs avaient été mis en œuvre : la fédération nationale des éleveurs centrafricains (FNEC), association nationale de développement de l’élevage (ANDE), les groupements d’intérêts ruraux (GIR). La restructuration de la filière coton avait abouti à la création de l’ICRA, l’ACDA,
la SOCADA et l’ORCCPA sur financement de
la Banque mondiale.

Cette stratégie a été à l’origine de la performance du secteur agricole et plus particulièrement de chacune des régions du pays dont l’Ouham, Ouham-Péndé, Kémo-Gribingui, Gribingui économique, Ouaka, Basse-Kotto… Aussi, la production du coton est passé de 20000 tonnes environ en 1981 à 55000 tonnes environ en 1989, celle du café de 3000 tonnes environ à 40424 tonnes environ en 1989.

9 - Dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement supérieur
  • Les constructions d’établissements scolaires dans les cadres :

o       du troisième projet éducation Banque Mondiale ayant permis plusieurs réhabilitations et constructions de classes, écoles prototypes, bâtiments et logements de direction,

o       du deuxième projet FAD/RAD ayant permis de construire 48 écoles et logements de direction,

o       de la convention de financement N°367/C/77 entre
la France et
la RCA ayant permis de doter 95.000 élèves CI et CP en manuels scolaires,

o       du troisième projet éducation RCA/IDA et Banque Mondiale ayant permis de doter plus de 435.000 élèves en manuels scolaires et de recycler 235 professeurs de collèges ;

o       161 écoles primaires nouvelles et 765 classes ont été ainsi construites ;

  • Des réalisations dans l’enseignement secondaire général technique :

o       Ouverture d’un lycée scientifique à Kémbé et d’un lycée d’application de l’école supérieure (ENS),

o       Réhabilitations des locaux scientifiques de Bangui (Pie-XII, les Rapides et Boganda),

o       Dotation en manuels scientifiques des lycées de Bangui, de Kémbé et des classes scientifiques du second degré sur financement FAC,

o       Reconversion d’environ cinquante instituteurs en professeurs scientifiques des collèges grâce au projet CAF/85/003,

o       Intégration, entre 1985 et 1987, de jeunes professeurs scientifiques formés à l’ENS ;

o       Formation continue de nombreux professeurs scientifiques en 1989,

o       Formation de techniciens pour les laboratoires de lycées scientifiques entre 1988 et 1989,

o       Projet FAC-Education 1987-1989 ayant permis la création d’une filière bureautique au lycée technique,

o       Projet RFA pour la couverture des secteurs de formation non couverts par le FAC,

o       Projet éducation RCA/IDA Banque Mondiale ayant permis la rénovation des bâtiments et la dotation de la faculté des sciences en matériel de base pour le laboratoire ainsi que l’agrandissement, la formation des agents et l’achat de 7.500 livres pour la bibliothèque universitaire ;

10 - Dans le domaine des eaux, forêts, chasses, pêches et tourismes 

  • La mise en œuvre d’un vaste programme de recherches sur la mise en valeur des ressources naturelles par le projet Application de la recherche à la mise en valeur des ressource forestières (ARRF) dont les recommandations avaient servi au montage de plusieurs projets par la suite ;
  • La mise en œuvre de plusieurs projets dont :

o       Projet de Conservation et Utilisation rationnelle des écosystèmes forestières en Afrique Centrales (Ngotto) et le projet Centre Sud tous deux financés par le FED,

o       Programme de préparation de projets forestiers (PPE) ainsi que l’étude relative à l’appui au maintien et au développement de l’industrie forestière, la production d’un manuel de dendrologie et la réalisation des cartographies de formations forestières de
la RCA financés par
la Banque Mondiale puis l’IDA en 1982,

o       Aménagement des ressources naturelles financé par l’IDA en 1991 ayant permis l’inventaire forestier national et l’agroforesterie pilote autour de la ville de Bangui ;

  • Le reboisement par l’office des forêts entre 1981 et 1990 de 411 hectares de plantation plein ou en sous forêt ;
  • La mise en œuvre d’un vaste projet intégré chargé de la protection de l’environnement et du développement des études de recherches sur l’espèce animale et végétale de forêts humides cofinancé par WWF, l’US AID et
    la Banque Mondiale ;
  • La mise en œuvre de plusieurs projets visant la vulgarisation de la pisciculture, la construction d’écloseries financés par le PNUD/FAO, le FED l’UNICEF et l’US AID ;
  • La mise en œuvre de l’étude et l’élaboration d’un schéma directeur de développement du tourisme.

11 - Sur le plan politique et institutionnel  

  • En 1987,
    la RCA s’est dotée de la première assemblée législative élue au suffrage universel direct ;
  • La construction du siège de l’assemblée nationale grâce au concours de
    la Corée ;

 

  • La mise en œuvre d’une démocratie pluraliste et l’organisation des élections libres et transparentes en 1993 ;

Ce tableau non exhaustif témoigne du caractère volontariste et engagé du Général d’Armée André KOLINGBA à contribuer au bien de son peuple

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 15:51
A - Sur le tribalisme

            Depuis plusieurs années, le quotidien Le Citoyen s’évertue à diaboliser autant que possible André Kolingba, qu’il s’applique à peindre comme l’auteur du tribalisme en RCA. L’argument utilisé à cette fin a toujours été la présence en grand nombre de cadres Yakoma au sein de l’administration sous le règne de Kolingba comme si la fonction publique était créée le 1er septembre 1981 ! Mais, Monsieur MAKA et sa chère épouse, Lucienne, auraient mieux fait de présenter les éléments statistiques qui attestent ce qu’ils affirment. Ce que nous savons, c’est qu’à l’époque où Kolingba était au pouvoir, tous les cadres centrafricains qui avaient une compétence reconnue, pouvaient, sans avoir besoin d’organiser des scènes d’allégeance ou des messes de minuit, accéder aux postes de responsabilité qui rimaient avec le profil de leur formation.

            Vous remarquerez, Monsieur et Madame les directeurs du quotidien Le Citoyen, que les cadres Yakomas, aussi bien que les autres ayant occupé des postes importants à l’époque présentaient systématiquement un substrat intellectuel et professionnel suffisant. Si vous avez la possibilité de nous citer un seul pseudo intellectuel ou un homme inculte (quelle que soit son ethnie) que Kolingba a nommé à un poste d’Etat ou de grande responsabilité, alors, le RDC est prêt à demander pardon, même pour un seul cas. Car nous avons une conscience aigue du sens de l’Etat, et nous savons que pour que
la RCA se développe, il faut confier les postes de décision à des hommes et des femmes éprouvés, compétents, capables de représenter valablement et à tout moment le pays devant n’importe quel interlocuteur.

            En parcourant la liste des personnalités militaires que nous avons présentées ci-dessus, vous vous rendrez compte, qu’on y trouve très peu de Yakoma. Nous vous demandons de les lire sans parti pris. Vous remarquerez que, sur 31 personnalités, on trouve 7 Yakoma, ainsi, dans l’ensemble, Kolingba a fait travailler d’abord les cadres issus d’autres régions que ceux qui proviennent de sa région.

En comparaison avec le régime du Président Patassé, plein dans lequel vous avez baigné, contribué pour manger le pain et chanter les louanges, et celui du régime actuel, celui du Président Bozizé, dites-nous, lequel est celui qui a eu une gestion équilibrée, en matière d’utilisation objective et consciencieuse des ressources humaines du pays. Montrez-nous quel est le Yakoma qui est nommé directeur de cabinet à la présidence, ministre de l’intérieur, des mines ou autres ?

 Savez-vous seulement que la garde rapprochée d’André Kolingba, à l’époque chef d’Etat était composée de jeunes gens issus de toutes les régions de
la RCA
 ? Pour preuve, un certain nombre de militaires qui ont travaillé comme éléments de la sécurité rapprochée de Kolingba se sont retrouvés aussi bien dans la garde présidentielle de Patassé que de Bozizé
.

Heureusement pour eux, ils ne sont pas de l’ethnie Yakoma. Pour la sécurité des intéressés nous taisons leurs noms.

Par ailleurs, il convient de rappeler que l’ancien patron de la sécurité de Dacko  n’ayant jamais compris et accepté le coup de force de Kolingba, avait entrepris de manière minutieuse et cynique, à créer les conditions de renversement de son nouveau patron. Pour ce faire, il s’est employé à limoger un à un tous les éléments de sécurité jugés proches de Kolingba de part leur ethnie ou région. Ainsi, durant toute la période où Kolingba est resté au pouvoir, il y a eu très peu de Yakoma dans sa sécurité et le N° 2 de la sécurité à l’époque était un certain Capitaine KOUALET qui est Ngama originaire de Kabo!

Cette tentative de déstabilisation s’était soldée par la première mutinerie en RCA au sein de la garde présidentielle. Mutinerie a laquelle Kolingba a tout de suite mis fin par la concertation et la persuasion des mutins. Avant ou après Kolingba qui d’autre a fait mieux ? Sinon nous n’avons vu que des représailles ! Si Patassé s’était comporté de la sorte, nous n’aurions jamais connu ces mutineries successives qui ont divisé et endeuillé le peuple centrafricain.

 Faisant appel à votre sens de l’histoire récente de
la RCA, nous vous invitons à consulter une fois de plus, l’autre tableau qui vous prouvera avec force, que Kolingba n’est pas un tribaliste car sur 60 personnalités civiles ou militaires, on y trouve que 9 Yakomas. Bien au contraire, tous ceux qui l’on ainsi accusé, ont non seulement démontré qu’ils sont les pires aigris, yakomaphobes, tribalistes que le pays n’ait jamais connus, vous compris, mais sont allés au-delà du tribalisme, en instituant une exclusion identitaire affectée d’un coefficient d’assassinat et d’exécution sommaire sans pareil.

Aucun observateur sérieux de la vie politique centrafricaine ne peut accorder la moindre attention à vos élucubrations au sujet du régime de Kolingba quant à l’unité nationale e t au respect des droits de l’Homme. Car il s’était efforcé de construire
la RCA sur la base de l’amour et de la fraternité après la période sombre du sanguinaire Bokassa. Les tableaux ci-dessus devront pouvoir vous permettre de corriger vos sombres allégations sur le RDC. Le passage de Kolingba au sommet de l’Etat a laissé aux centrafricains, des souvenirs positifs dont on se souviendra longtemps. Et plus vous chercherez à combattre la vérité à ce sujet, plus elle vous poursuivra partout comme l’œil de Caen et ne grandira jamais.

 B - Sur la gestion de Kolingba  

 

            Nous n’avons jamais dit que la gestion du Président Kolingba est parfaite et ne peut souffrir d’aucune critique. Car son régime était le seul, il faut être honnête avec soi, à pratiquer la critique et l’autocritique permanente. Et cela le régime de Kolingba le faisait dans les instances du parti.  C’est de cette manière qu’on peut démontrer le respect qu’on a pour l’autre. Le Président Kolingba avait ses faiblesses au sujet desquelles il n’hésitait pas à demander publiquement pardon. Si vous pouvez vous en souvenir un seul instant.

            Cependant, il faut noter, pourvu que l’on accepte le principe du jugement objectif de l’histoire, et que l’on renonce au contre sens historique caractérisé en cherchant absolument à tordre le cou de l’histoire par un usage excessif de la déformation de la réalité et du mensonge, que Kolingba a mieux géré le pays que ses successeurs. Si non, comment expliquer que
la RCA à son époque ait pu successivement signer trois programmes d’ajustement structurel (PAS) ? Comment expliquer que
la RCA ait pu connaître une autosuffisance alimentaire à son époque ? Comment expliquer que
la RCA ait pu se construire, un barrage, une assemblée nationale, des hôpitaux,…? En un mot, comment expliquer que
la RCA ait pu réaliser tout ce qui est répertorié dans ce bilan !

            Sur la question des salaires, Le Citoyen se rappelle à moins qu’il s’était équipé volontairement d’œillère, que de 1981 à 1990, c’est-à-dire 9 années consécutives, il n’y a jamais eu un seul mois d’arriérés de salaires. Les retards qui ont commencé en 1990, ont été la triste conséquence des chapelets de grèves, organisées par l’opposition à l’époque, dans le but de fragiliser le Président Kolingba et précipiter le changement. Il faut remarquer que cette stratégie a réussi, car non seulement les arriérés des salaires, conséquences des grèves minutieusement préparés et calculées (le prédateurs, taupes et torpilles contre la paix s’y reconnaîtront) se sont accumulés parce que les caisses de l’Etat ne recevaient plus de recettes susceptibles de lui permettre d’assurer ses dépenses de souveraineté.

            Ceux qui ont réussi ainsi l’exploit de paralyser le fonctionnement de l’Etat, pour la simple raison qu’ils avaient besoin d’arriérés de salaires afin d’accuser Kolingba, n’ont malheureusement pas été en mesure de rattraper le déficit financier qu’ils ont soigneusement et méthodiquement créé. Ils n’ont jamais pu corriger leur propre mal qui s’est transformé au fil du temps en un véritable cancer social.

 N’a-t-on pas constaté que Patassé n’a pas été capable de verser les salaires à termes échus, comme il l’avait promis en déclarant par la même occasion que les 9 mois d’arriérés de salaires de Kolingba n’était qu’ « une goutte d’eau dans la mer » ? Il avait également promis de faire couler le pétrole dont il humait les odeurs dans la poussière de la terre arrosée (de gaz oïl) quelques instants plutôt et qu’il prenait entre ses mains et de faire couler le lait et le miel dans le gosier de ses  concitoyens ?

 Bien au contraire, il a perdu son temps à creuser et à racler le diamant qu’il vendait depuis la villa Adrienne. Constatant que ses promesses n’étaient que des chimères, il a tout fait, pour s’abriter derrière un bouclier de crises militaro politiques devenues pour lui le seul échappatoire à la justification de son échec.

            C’est bizarre, que le couple MAKA qui a vécu de trop prêt tous ces évènements  scandaleux, n’en parle jamais.

            Kolingba n’a peut-être pas réalisé des choses extraordinaires lorsqu’il était au pouvoir. Mais il n’a pas été un mauvais gestionnaire à la tête de l’Etat en comparaison aux actions de ses successeurs. Les résultats sont là et c’est au peuple de juger.

            Etant au pouvoir, André Kolingba a orienté la plupart de ses projets dans le nord, le nord ouest et dans le centre. En dehors du projet ADECAF qu’il a logé au sud à cause de la culture du café, la personne que vous rendez responsable de tous les maux de
la RCA a tout fait ailleurs, sauf dans sa région. Le bilan ci-dessus n’est pas une invention car il est vérifiable au niveau de nos partenaires bilatéraux et multinationaux.

 Si aujourd’hui, la plupart de ces projets n’existent plus, surtout dans le nord-ouest et le centre, il faut interroger ceux qui ont fait venir les banyamulenges, les autres troupes non conventionnelles et les différentes rébellions qui ont dépouillé
la RCA, détruit ses infrastructures économiques et son tissu social dans ses régions. Au moment où Kolingba quittait le pouvoir en 1993,  tous ces projets étaient réalisés et le peuple en jouissait; et dans les caisses de l’Etat, il avait laissé de quoi garantir la souveraineté de l’Etat.

 C - Sur les droits de l’homme 

 

            Selon les annales de l’histoire tenues au quotidien Le Citoyen, le régime qu’il faut dénoncer à tout prix sur la place publique lorsqu’il s’agit de violation des droits de l’homme, est encore celui de Kolingba. Au RDC, où l’on parle sur la base des preuves, nous nous demandons si le couple MAKA n’a pas un problème de mémoire qu’il n’arrive à voire examiner par le personnel de la santé ou psy car sa fixation sur André Kolingba, les Yakomas et le RDC semble relever du psychique.

            On aurait souhaité, que Le Citoyen produise la liste des personnes qui ont été tuées sur ordre de Kolingba, pendant qu’il était encore au pouvoir. A ce sujet, le décès du docteur CONJUGO, survenu dans des circonstances connues de tous, est repris à longueur d’années, trituré, déformé, et attribué sans aucun souci d’objectivité scientifique encore moins d’un début de preuve qu’exige la déontologie de ce noble métier.

             Mais pourquoi le couple MAKA ne revient-il pas aussi souvent que possible sur les centaines de personnes exécutées dans des conditions atroces et inhumaine par Bokassa,  Patassé (opération Karako), quand on sait que Bokassa tuait parfois de ses propres mains au point d’être taxé de cannibalisme par le Président Dacko qui le connaît mieux que quiconque? N’ayant pas d’autres exemples à citer en dehors du triste cas Conjugo, MAKA et son épouse s’efforcent à retrouver d’autres cadavres dans les placards du régime Kolingba afin d’effacer de notre mémoire les crimes de Bokassa dont-ils contribuent à l’heure actuelle à sa réhabilitation.             Si André Kolingba était capable d’exiger, que même des coupeurs de route puissent avoir à un traitement humain lorsqu’il ils sont arrêtés, peut-on penser un seul instant, qu’il soit à contrario, capable de demander qu’un médecin soit tué parce qu’il participe à une  manifestation ? Alors que sous vos yeux on a commandité l’exécution sommaire de médecins,  on enlève des jeunes qui sont tués et jetés dans les ruisseaux ou rivières, on les abat dans leur lycée tout simplement parce qu’ils manifestent une impatience devant la proclamation des résultats au baccalauréat et de nombreux autres tués sauvagement sans raison apparente. 

 

 

En s’enfermant sur le cas Conjungo pour salir Kolingba, MAKA et son épouse  organisent intelligemment une fuite en avant devant des faits et de l’histoire qu’il connaît très bien qu’il refuse d’aborder pour des raisons qui leur sont propres et que nous condamnons

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 15:32

I - Bilan de 1981 à 1993 A – Mise au point sur le tribalisme 

 

 

Sur les accusations accordant la primeur du tribalisme en RCA à André KOLINGBA, son parti le RDC ou au groupe ethnique Yakoma, il convient de rappeler qu’avant André KOLINGBA le pays a été présidé, à partir de 1960, par David DACKO jusqu’en 1965, par Jean-Bedel BOKASSA de 1966 à 1979 et de David DACKO de 1979 à 1981 tous originaires de
la Lobaye. On pourrait y ajouter Barthélemy BOGANDA lui-même.

Voici quelques éléments qui caractérisent la conjoncture politique, sociale et économique des lendemains de la disparition de BOGANDA :

Ø                              Tout a commencé par les manœuvres pour la succession de BOGANDA. Abel GOUMBA, alors ministre des Finances et du Plan, assumait l’intérim de BOGANDA du 29 mars au 30 avril 1959 et apparaissait comme la personne la mieux indiquée pour lui succéder. Un des arguments que DACKO utilisa pour écarter GOUMBA fut : « Je suis de
la Lobaye, j’ai des liens de parenté avec BOGANDA, c’est donc à moi que doit revenir le pouvoir ». Le fait de revendiquer ou de mettre en avant l’appartenance ethnique ou régionale pour justifier la conquête du pouvoir, est du népotisme doublé d’un tribalisme.

Ø                              Le 30 avril 1959, l’Assemblée législative procéda à l’élection du nouveau président du conseil de gouvernement et Mr David DACKO devint Président du gouvernement, en remplacement de Mr GOUMBA qui avait présidé l’exécutif depuis la mort de BOGANDA. Cette élection s’est faite sous la pression des ressortissants de
la Lobaye et de l’Ombelle M’Poko (Ngbaka, Mbati, Bambénga et Ali) munis d’armes banches telles que flèches, coupe-coupes, haches, machettes, sagaies, matraques, et ont envahi l’assemblée législative (actuelle cour suprême) en exigeant l’élection de Dacko. Dès le 4 octobre, l’assemblée législative allait voter une motion de censure contre le gouvernement, une motion présentée par le propre parti de DACKO, le MESAN. Cette motion demandait à l’Assemblée de constater l’échec du gouvernement DACKO, notamment dans le domaine économique et proposait de confier la formation du nouveau gouvernement à Mr MALEOMBHO, alors président de l’Assemblée législative. Cette motion, prévue pour être votée le 7 octobre, fut finalement, purement et simplement retirée, parce que ce problème juridique, politique et constitutionnel va générer des manipulations à caractère tribal et ethnique. Ces problèmes tribaux naissants et qui deviennent les principaux arguments et mode de gouvernance, ainsi que la gestion tant contestée du Président DACKO, sont la preuve que le tribalisme devenait courant dans la manière d’exercer le pouvoir en Centrafrique si tôt après la mort de BOGANDA. Il est évident qu’après toutes ces manipulations, la réconciliation et l’unité  ne pouvaient plus être totales au sein de l’élite.

Ø                              Depuis l’abstention des députés du MEDAC lors du vote des accords de coopération, le Président DACKO commença à supprimer tous les attributs de la démocratie en République centrafricaine. Nous citons particulièrement le cas du MEDAC. Nouveau parti créé par Abel GOUMBA et composé essentiellement de dissidents du MESAN, fort de ses 14 députés qu’on qualifiait de marxistes, devint extrêmement gênant pour le Président DACKO. On constata un raffermissement très sensible de l’autorité du gouvernement envers ce parti: le Président DACKO  dissout le MEDAC, principal parti d’opposition, Il lève l’immunité parlementaire des députés composant le MEDAC, met en résidence surveillée le président du MEDAC (Abel GOUMBA), procède à la déchéance de son mandat de sénateur de la communauté.

Ø                              David DACKO représentait la personne idéale répondant à la stratégie des puissances colonisatrices devant perpétuer la colonisation en République centrafricaine, ce qui remettait fondamentalement en cause tout le combat mené en amont par BOGANDA.

Ø                              En 1963, DACKO érige le MESAN comme Parti unique. Il est donc prévu que tout citoyen actif doit adhérer au MESAN. Il est également prévu que toute personne qui constitue ou tente de constituer un Parti, mouvement, groupement, association ou organisation à caractère politique sera punie d’une amende de 50 001 à 500 000 F CFA. Il est aussi prévu que quiconque se livrerait à une activité politique, sous quelque forme que ce soit, en dehors du MESAN, ferait l’objet de mesures administratives d’éloignement, prévues par la loi 60.171 du 12 décembre 1961.

B - Historique du coup d’Etat du 1er septembre 1981 

 

Face à l’état de ruine de l’économie du pays engendré par la gestion dictatoriale de Bokassa et le coup de force de D. Dacko entre les 20 et 21 septembre 1979, les officiers des FACA, à plusieurs reprises, se sont rapprochés du Général d’Armée André Kolingba, à l’époque Chef d’Etat Major, pour lui demander d’agir, à chaque fois, il avait repoussé l’offre de ses compagnons. Mais, devant la souffrance croissante du peuple, l’insécurité, le trouble à l’ordre public, la menace à la démocratie, le Général Kolingba surprendra alors tous les officiers et opèrera le 1er septembre 1981 un coup d’Etat, sans effusion de sang, ni trouble à l’ordre public et ni suspension des activités socio-économiques. Tout de suite, pour marquer sa volonté de ne pas faire la chasse aux sorcières, il gardera à son poste, le Colonel Mansion Jean Claude, ancien patron de la garde présidentielle du Président David Dacko.

 II - Bilan des actions politiques 

 

De 1981 à 1993, le président Kolingba, avait engagé son pays,
la République centrafricaine, ses compatriotes, les centrafricains, femmes et hommes de tous les pôles géopolitiques, dans un vaste programme de développement intégré, généré dans les conditions de paix et de sécurité maîtrisées. Ainsi, il avait su allier l’esprit de rassemblement sans exclusif, le respect des droits de l’homme, les conditions sécuritaires du pays, les aspirations au bien-être de la population et la paix sociale, pour convaincre les partenaires bilatéraux et multilatéraux à ouvrir leurs sas afin que
la RCA soit en première ligne des bénéficiaires des facilités financières internationales. On a pu ainsi arriver aux réalisations suivantes :

1 - Sur le plan de la mobilisation des ressources humaines 

 

Dès le 1er septembre 1981, soucieux de garantir l’unité nationale et animé d’un esprit de corps cher à l’armée, Kolingba a mis un point d’honneur dans la collaboration avec les filles et fils du Centrafrique sans distinction de tribu et d’ethnie. Ainsi, de 1981 à 1993, il aura tour à tour nommé au poste de directeur de cabinet à la présidence en gardant à son poste Evariste MINDELE ancien directeur de cabinet de Dacko :

-                                 Evariste MINDELE                                         : d’ethnie Gbaya

-                                 L’Inspecteur de Travail Etienne SEOULIAT : d’ethnie Karé

-                                 L’Inspecteur de Travail Paul OTTO                : d’ethnie Baguiro

-                                 Le Docteur Joseph MANDE NDJAPOU       : d’ethnie Banda

-                                 Le Professeur Jean Claude KAZAGUI           : d’ethnie Nzakara

Puis le Professeur Joseph MABINGUI (d’ethnie Banda) Ministre d’Etat Secrétaire Général à
la Présidence de
la République

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 14:57
 – Formation du Comité militaire de redressement national  D’avance, nous nous excusons auprès des compatriotes ci-dessous cités. Il s’agit simplement de rétablir la vérité et l’histoire. Un gouvernement appelé Comité militaire de redressement national (CMRN) sera formé et composé de : 

 

N°  Grade  Noms et Prénoms  Postes  Ethnie 
01  Général  BOZIZE François  Communication  Gbaya 
02  Général  MBAÏKOUA Alphonse  Justice  Kaba 
03  Lt Colonel  MOKALO Emmanuel  Postes et Télécommunications  Mbati 
04  Commandant  NGANAFE Luc  Transport et Aviation Civiles  Gbaya 
05  Colonel  OUEDANE Gaston  Intérieur  Gbaya 
06  Colonel  GRELOMBE Christophe  - Secrétariat général du gouvernement - Intérieur    - Défense nationale 

 

 

Yakoma 
07  Colonel  YAMBALA Gervil  - Economie et finances - Justice - Affaires étrangères  Banziri 
08  Lieutenant  SALLE Michel  Affaires étrangères - Energie mines et hydraulique  Banda-Ndélé 
09  Capitaine  GAMBOR Gaston  Jeunesse et sport  Mbaye 
10  Colonel  GUIPI Sébastien  Intérieur  Ngbaka 
11  Colonel  DIALLO François  Secrétaire d’Etat à la défense  Yakoma 
12  Colonel  NDJENGBOT guillaume  Energie, mines et hydraulique  Yakoma 
13  Commandant  ALLAM Jérôme  Secrétaire d’Etat au plan  Ngama 
14  Colonel  NGAÏNDIRO Gabriel  Santé  Gbaya 
15  Colonel  MBANGUI Paul  Transports  Banda 
16  Général  BANGUI Sylvestre  Economie et fiances  Ngbaka 
17  Colonel  GAMBI Antoine  Haut commissaire à la jeunesse et sport   Education nationale et enseignement supérieur 

 

 

Ngbougbou 
18  Colonel  KONGOLO Alphonse  Fonction publique et travail – Economie et finances  Yakoma 
19  Colonel  DOKOSSI Martin  Commerce et industrie  Souma 
20  Général  YANGONGO Xavier Sylvestre  Santé  Ngbaka 
21  Général  GOMBADI Alphonse  Agriculture et élevage  Kaba 
22  Colonel  MARBOUA Timothée  Commerce et industrie  Kaba 
23  Capitaine  LAPOT Guillaume  Information  Bofi 
24  Capitaine  KONZI MONGOT Alphonse  Secrétaire d’Etat à l’intérieur  Yakoma 
25  Commandant  KONZALE Evariste Martial  Eaux et forêts  Yakoma 
26  Commandant  MBITIKON  Eaux et forêts, Energie, mines et hydraulique  Ali 
27  Capitaine  NDOUGOU Raymond  Travaux publics  Banda 
28  Capitaine  WANGAO Denis  Ministre des finances  Banziri 
29  Lieutenant  NGAÏ-VETO Clément  Ministre des Affaires étrangères  Yakoma 
30  Général  NADO Abel  Travaux publics – Energie, mines, hydraulique  Mandja 
31  Capitane  DJIMASSI Paul  Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères  Mandja 

2 – Sur le palan des actions politiques 2.1 - Tentative de coup d’Etat de Bozizé 

 

 

 

Le 03 mars 1982, alors que le Comité militaire de redressement venait à peine d’être installé et qu’aucun élément ne peut permettre de juger ses actions, Patassé et Bozizé font un coup d’Etat qui a échoué. Pendant que Patassé cherchait à se réfugier à l’Ambassade de France, il fut arrêté au niveau de l’actuel Bangui-Chimie par des éléments des FACA dirigés par le sous-officier Yékouakette. Interrogé sur la conduite à tenir par le colonel Mansion, le Président Kolingba ordonna qu’on lui laisse le couloir libre. Dans le même temps, le Général Kolingba tentait vainement de dissuader, au talkie-walkie son ancien et compagnon d’arme, le Général MBAÏKOUA (alias Napoléon)  de se rendre et l’assurant de sa protection.

2.2 - Retour des civils à la gestion de l’Etat 

Le 21 septembre 1985, le Général Kolingba entreprit de rendre la gestion de la chose de l’Etat aux civils sans aucune pression extérieure. Il ordonna la dissolution CMRN et constitua un nouveau gouvernement où figurent plusieurs civils (plus de ¾). Ainsi, de 1985 à 1993, il avait nommé ministres, les personnalités dont les noms suivent :

 

N°  Noms et Prénoms  Ministère occupé  Ethnie 
01  WILIBIRO SAKO  Intérieur  Ali 
02  AKPEKABOU Edouard  Energie, Mines et Hydraulique  Mbati 
03  PADOUNDJI YADJOUA Dieudonné  Energie, Mines et Hydraulique  Banda 
04  BOKOLI Antoine  Secrétaire d’Etat à l’Intérieur  Yakoma 
05  NGBANDA Augustin  Secrétaire d’Etat à l’Intérieur  Yakoma 
06  GONIFEÏ NGAÏBONANOU Pierre  Transport et Aviation civiles  Gbaya 
07  BAGAYOMBO Théodore  Développement rural  Talé 
08  KPOKA Jean  Communication - Justice  Nzakara 
09  BINGABA Thierry  Coopération  Langba 
10  BASSIA Jean Marie  Affaires Etrangères  Yakoma 
11  NGOUPANDE Jean Paul  Education nationale et  Enseignement Supérieur  Mandja 
12  GOÏMIDE Etienne  Education nationale et  Enseignement Supérieur  Banda 
13  SAMI MACKFOY Pierre  Education nationale et  Enseignement Supérieur  Nzakara 
14  KITE Jacques  Travaux publics et Aménagement du territoire  MBangui 
15  BELAKASSO David  Travaux publics  Yakoma 
16  OUAZOUA Dieudonné  Economie et finances  Sango 
17  TENE KOEZOUA Auguste  Economie et finances  Limbangui 
19  GRELOMBE Christophe  Défense  Yakoma 
20  MBITIKON  Energie, Mines et Hydraulique  Ali 
21  KOUALET YABORO Jules  Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères  Yakoma 
22  SEOULIAT Etienne  Fonction Publique  Karé 
23  TEYA Jean Eude  Energie, Mines et Hydraulique  Ngbaka 
24  MAPOUKA  Intérieur  Banda 
25  LOMBILO Geneviève  Santé  Ngbaka 
26  BENGUE Jean  Jeunesse et sport  Ali 
27  KETE Jude Alex  Secrétaire d’Etat au Budget  Gbaya 
28  GBEZIRA BRIA Michel  Affaires étrangères  Gbaya 
29  YAMALE Christian  Fonction publique  Banziri 
30  ASSAS MBILO Georges  Agriculture  Gbaya 
31  BOUNANDELE KOUMBA  Secrétaire d’Eta au budget  Gbaya 
32  NDITIFEÏ BOYSEMBE  Finances  Gbaya 
33  WENEZOUI Hervé Charles  Affaires étrangères  Gbaya 
34  GABA  Administration du territoire  Yakoma 
35  EREPE  Développement rural  Gbaya 
36  ABDOUL Emmanuel  Développement rural  Mandja 
37  OUABOLOU François  Développement rural  Yakoma 
38  NINGAMA TOLEKE  Affaires étrangères  Yakoma 
39  DASYLVA Tony  Communication  Métis 
40  DASYLVA NZENGUE  Communication  Métis 
41  TITO Thierry  Communication  Ngbougou 
42  COSSI HOUDEGBE Octave  Energie, Mines et Hydraulique  Béninois 
43  FRANC Edouard  Secrétariat Général du gouvernement, Coordonnateur, premier ministre  Banda 
44  TCHOMBEGO Jean  Postes et télécommunication  Mbémou 
45  GOMINA PAMPALI LAURENT  Affaires étrangères  Mbémou 
46  SAMBA PANZA Cyriaquel  Secrétaire d’Etat au plan  Mandja 
47  TEGUEDERE Antoinette  Affaires sociales  Ngbougbou 
48  ROLLAND Ruth  Affaires sociales  Nzakara 
49  NANA Dieudonné  Travaux publics  Mandja 
50  MBIOKA Jean Marie  - Commerce - Finances  Banziri 
51  NIMAGA Ismaël  Intérieur  Musulman 
52  DOKOUNA Emmanuel  Finances  Kaba 
53  MBOSSO Jacques  Justice  Mandja 
54  AMAKPIO  Développement rural  Ngbaka 
55  FEÏKOUMO Raymond  Santé  Gbaya 
56  ENDJIGBOMA Patrice  Secrétaire d’Etat au budget  Banda 
57  NDJAPOU Emile  Chargé du secrétariat du gouvernement  Banda 
58  NDJAPOU Justin  Commerce  Banda 
59  NGUEREKATA Gaston  Secrétaire d’Etat à la recherche scientifique  Banda 
60  GAZAMBETTI Christophe  Secrétaire d’Etat à la jeunesse et sport  Mandja 
62  ASSAS MBILO  Agriculture  Gbaya 
63  DEDE Emery  Agriculture   

Personnalités à de hauts postes de responsabilité de l’Etat : 

 

 

 

Gabriel DOTE BADEKARA  Conseiller à la présidence  Mandja 
Nestor KOMBO NAGUEMO  Ambassadeur et SG des AE  Gbaya 
Gros Raymond NAKOMBO  Directeur Général de la BPMC  Gbaya 
Jean Bernard MINOT  Directeur Général de l’ENERCA  Gbaya 
Patrice ENDJINGBOMA  Directeur Général de la SOCADA  Banda 
MAGRONDJI  Directeur Général de la SOCADA  Bande 
Cyriaque SAMBA PANZA  Inspecteur Général d’Etat  Mandja 
Emmanuel BIZOT  Haut Commissaire chargé des sociétés d’Etat, Inspecteur d’Etat  Mbati 
Commandant Gabriel NGAÏNDIRO  Inspecteur d’Etat  Gbaya 
10  Commandant Luc NGANAFEI  Inspecteur d’Etat  Gbaya 
11  Georges FEGRAME  Inspecteur d’Etat  Gbaya 
12  Bernard FINOURA  Inspecteur d’Etat  Gbaya 
13  Georges MALEBINGUI  Inspecteur d’Etat  Mandja 
14  Emile NDJAPOU  Inspecteur d’Etat  Banda 
15  Jean KPOKA  Inspecteur d’Etat  Nzakara 
16  Jude Alex KETTE  Inspecteur d’Etat   
17  Jefferson KENGUELEWA  Inspecteur d’Etat  Yakoma 
18  Gabriel KOYAMBOUNOU  Inspecteur d’Etat  Sango 
19  Mathias LEMBAKOUALI  Inspecteur d’Etat  Dagba 
20  Hetman El ROOSALEM  Inspecteur d’Etat  Zandé 
21  Léopold SAMBA  Inspecteur d’Etat  Ngbaka 
22  Omer KOWAKOUA  Inspecteur d’Etat  Yakoma 
23  Madame ZOUMADROU  Inspecteur d’Etat  Banda 
24  Saleh ABOUKAR  Inspecteur d’Etat  Yakoma 
25  Raymond NGOUALEPA  Inspecteur d’Etat  Nzakara 
26  BEASSEM  Directeur Général SCAT, CentraPalm  Gbaya 
28  Maurice DOKO  Président de l’Assemblée nationale  Gbanou 
29  Gaspard SOKAMBI  Président de l’Assemblée nationale  Banziri 
30  Jean de Dieu DESSANDE  Président du Conseil économique  Banda 
31  Jacob GBETI  Haut Commissaire et Directeur Général de la Caisse STAB  Yakoma 
32  Joseph ABOSSOLO  Haut Commissaire  Yakoma 
33  Colonel SAMBO  Directeur Général de la Gendarmerie  Ali 
34  Colonel WANFIO  Commandant du RMI  Gbaya 
35  Raymond BEHOUROU  Maire de la ville de Bangui  Kaba 
36  OUAHIMO  Directeur Général de la Poste  Gbaya 
37  Bernard BAO  Directeur Général de l’ONPE  Nzakara 
38  Dominique VIDAKOUA  Directeur Général des télécom  Mandja 
39  Paul MAGONZI  Directeur Général des télécom  Zandé 
40  Didace NDAYEN  Directeur Général des douanes  Ngbaka 
41  Maurice REGONESSA  Directeur Général des douanes  Banda 
42  Fidèle MANDABA BORNOU   Président de la Cour Suprême  Banda 
43  Le Roy GAOMBALET  Directeur Général de l’UBAC, BPMC et BDEAC  Banda 
44  POTOLO NGBANGADIMBO  Directeur Général de l’OCSS  Mbati 
45  Louis PAENIA  Directeur Général de l’OCSS  Ngbaka 
46  Abel MALENZAPA  Directeur Général de l’OCSS  Banda 
47  Joseph KOYAGBELE  Directeur Général de Caisse Café et UBAC  Yakoma 
48  BEKANGBA  Directeur Général de l’ADECAF  Yakoma 
49  Jean Jacques GNIMEZIAMBI  Directeur Général de l’ADECAF  Sango 
50  Christian-Bernard AYANDO  Président de
la Chambre de Commerce 
Yakoma 

 

Qui Dit mieux ???????????
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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 14:53
Bilan des droits de l’Homme 

Ø      Le 24 octobre 1986, l’ancien Président de
la République, Jean-Bedel Bokassa, arrive incognito à Bangui à bord d’un avion régulier. La nouvelle surprend le Président Kolingba qui ne perd pas le calme qu’on lui reconnaît. En fait Bokassa avait été envoyé à Bangui afin de piéger Kolingba qui en l’exécutant sommairement devrait alors avoir du sang sur les mains. Ce qu’il avait bien  compris.

Ø      Le 12 juin 1987, à l’issue d’un procès régulier et juste de plusieurs mois, Bokassa est condamné à mort. Cette peine sera commuée en détention à perpétuité le 29 février 1988, puis à dix ans de réclusion.

 Le 1er août 1993, le Président Kolingba libère Jean-Bedel Bokassa.

 Sachant que le Général François Bozizé était l’initiateur d’un coup d’Etat contre Kolingba, il sera également renvoyé incognito à Bangui à la surprise de tout le monde. Là encore, c’était pour piéger Kolingba afin qu’en l’exécutant sommairement, il puisse avoir du sang sur les mains. Bozizé, à l’issu de son procès qui s’est fait dans la transparence et équité et au cours duquel Kolingba n’a pas voulu qu’on étale toutes les preuves du coup d’Etat, a été acquitté.

L’affaire de Markounda 

Le Sous Préfet et le Commissaire de Police de Markounda étaient assassinés par les rebelles Mbakara de Patassé coalisés avec les rebelles de Moïse KETTE en provenance du Tchad. Ils ont brûlé tous les véhicules et matériels militaires se trouvant dans la localité, mettant en déroute les FACA. En représailles, une manœuvre baptisée «RCA-Tchad» était déclenchée pour rechercher les fugitifs afin de sécuriser les villes de Markounda, Bémal et Paoua où sévissaient les fugitifs 

BOBET et compagnie
.

Les honorables Fabien REKIAN et DJIM-AREM, respectivement députés de Markounda et Paoua avaient proposé leur médiation et leur concours aux   FACA pour la sécurisation de ces lieux en 1981. Il appartient à ces derniers de nier les faits car ceci est dans leur quotidien.

 

L’affaire CONJUGO. Nous savons ce que cela procure à la famille du disparu que de réveiller la mémoire d’un mort. La recherche de la vérité oblige, nous voudrions dire pardon à la famille Conjugo ainsi qu’à nos frères et sœurs de l’ADP. Nous rappelons pour ceux qui se donnent la peine de chercher la vérité, que le docteur Conjugo a trouvé la mort en 1991 au cours d’une manifestation populaire. C’était au cours d’une marche que la gendarmerie avait reçu l’ordre, non pas d’interdire la manifestation, mais d’en assurer la surveillance, dans le but d’éviter d’éventuels débordements. Selon le procès qui s’est déroulé publiquement à Bangui, citation : « Le docteur Conjugo était parmi les manifestants. Et pour des raisons qu’on ignore, il y a eu échange de coup de poing entre lui et un gendarme qui s’est retrouvé au sol. Ce gendarme dans sa chute avait lâché son arme. Le docteur Conjugo s’était précipité pour aller récupérer l’arme qui était au sol. C’est ce qui a poussé les autres gendarmes à se ruer sur lui et à lui assener des coups. Le docteur avait été victime d’un traumatisme qui a été la cause de son regrettable décès ». Fin de citation. C’est une mort d’homme quel que soit les motifs, nous ne pouvons que le regretter.

     La réconciliation de Paoua I et Paoua II 

Dès son accession au pouvoir, Kolingba découvre que les ressortissants de Paoua I et Paoua II ne s’entendent pas. Il s’était impliqué directement par sa présence sur le terrain et avait réussi à réconcilier les deux communautés.

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 14:46

3 - Adoption de la constitution centrafricaine 

 

Le 21 novembre 1986, adoption par référendum de la nouvelle constitution centrafricaine couplée à l’élection du président de
la République pour un mandat de six ans. Cette constitution prévoit la création d’une assemblée nationale et d’un conseil économique et sociale.

3.1 - Constitution d’un parti politique 

 

Le 07 février 1986, à l’issue d’une assemblée générale constitutive qui a vu la participation de plusieurs délégations étrangères, le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) est né et Jean Paul NGOUPANDE (Mandja) fut le premier de la série des secrétaires généraux que va connaître le RDC ce qui veut dire que le RDC n’est l’apanage des Yakomas:

-         Joseph MABINGUI                      : Banda

-         Pierre SAMI MACKFOY            : NZakara

-         Laurent GOMINA PAMPALI      : Mbémou

-         Pierre LAKOUETENE                 : Banda

-         Idris SALAO                                : Ahoussa

-         Daniel LANGANDI                      : Ngbougou

-         Pascal KOYAMENE                    : Yakoma (actuellement en poste)

Est-ce cela le tribalisme ? Qui a fait mieux

3.2  - Tenue du grand débat national 

 

Le 21 mars 1991, En exécution des recommandations du grand débat national présidé par Jacques MBOSSO de l’ethnie Mandja, le Président Kolingba nomme Edouard FRANK (Banda) premier ministre. Deux autres premiers ministres seront nommés par la suite, à savoir :

             Timothée MALENDOMA (Mandja)

             Enoch Dérand LAKOUE (Gbaya)

3.3 - Consécration de la démocratie par le Général Kolingba 

 

Le 19 septembre 1993, le Président Kolingba organise les élections et Ange Félix Patassé est élu au deuxième tour. Kolingba passe le pouvoir à ce dernier dans la transparence et de manière démocratique et républicaine, en lui laissant dans les caisses de l’Etat de quoi à payer les salaires pour quelques mois en plus des fonds STABEX d’un montant de six (6) milliards F CFA.

4 - Sur le plan de la sécurité : 

 

La mise en œuvre d’un vaste programme de formation et perfectionnement des Forces armées centrafricaines (FACA) dans le cadre des accords bilatéraux et plus particulièrement grâce à l’assistance militaire française, a permis :

  • De lutter efficacement contre le banditisme en milieu urbain, les braconniers et les coupeurs de route ;
  • De garantir ainsi la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire.

Durant le mandat du Général d’Armée André KOLINGBA,
la RCA n’avait pas connu le départ massif de nos compatriotes en exil
, des peuhls et leur bétail dans les pays voisins.

Qu’en est-il aujourd’hui ? 5 - Sur le plan des relations extérieures et de la coopération : 

 

 


La RCA avait eu des relations crédibles avec la communauté internationale. Cette crédibilité avait amené les partenaires bilatéraux et multilatéraux à être très actifs aux côtés du pays dans le cadre de la coopération. Le succès obtenu dans la mise en œuvre de la facilité d’ajustement structurelle renforcée (FASR), avait ouvert le chemin à la signature de trois programmes d’ajustement structurel (PAS) avec les institutions financières  ayant permis le déblocage des fonds STABEX faisant de
la RCA, l’un des meilleurs interlocuteurs africains desdites institutions durant cette période et de son administration, une administration rodée pour répondre aux attentes des Bailleurs de fonds.

Mais, pour des raisons politiques, l’opération du déblocage du STABEX avait été suspendue bien que la première tranche de cinq cent (500) millions F CFA avait été débloquée par l’Union européenne et n’a pu être mise à la disposition du gouvernement. Ce STABEX a été donc débloqué après les élections de 1993 pour un montant de six (6) milliards F CFA. Mais l’utilisation de cette somme, initialement prévue pour servir à l’achat du café, à l’extension des plantation caféières, à l’acquisition par les paysans des petits équipements agricoles, notamment des mini décortiqueuses en vue de donner une valeur ajoutée, au lieu de vendre du café cerise, les paysans allaient désormais vendre du café égrené. Cette somme devait également servir à améliorer la qualité du café, tandis qu’une partie devait servir à la réfection des pistes rurales dans les zones caféières. 

 

 

Malheureusement cela n’a pas été utilisé selon les termes de l’accord passé avec nos partenaires de l’Union européenne, entraînant ainsi un effondrement de la production caféière qui passa de 15000 tonnes sous le régime de Kolingba à 3000 tonnes sous la gestion de Patassé et qui n’a plus connu une progression jusqu’aujourd’hui.

Qui dit mieux ?

6 - Sur le plan du développement social et économique : 

 

Dès septembre 1981, le gouvernement avait élaboré puis exécuté un programme d’action en deux phases : un programme intermédiaire en 1982 et un programme triennal de relance 1983-1985.

Deux objectifs étaient visés :

      - la remise en ordre du secteur parapublic et

      - la remise en ordre budgétaire.

En dépit de la sècheresse qui avait sévi en 1983, ces programmes avaient permis une progression du PIB de 3,3 % et du niveau des recettes budgétaires permettant non seulement de couvrir les dépenses courantes mais de dégager un excédent de plus de trois (3) milliards F CFA. A la suite des résultats encourageants enregistrés en 1985, le gouvernement avait préparé et exécuté un plan de développement économique et social 1985-1990 avec des objectifs quantitatifs pour la croissance du PIB et des principaux secteurs de l’économie.

Les programmes d’ajustement structurel (PAS) avaient donc été signés en vue de faciliter l’exécution de ce plan. Dès juin 1986, signature avec
la Banque Mondiale du PAS I d’une durée de 18 mois, suivi du PAS II pour une même durée. C’est en 1990 que le PAS III avait été conclu.

Dès 1990, l’objectif de rétablissement des grands équilibres économiques assignés aux PAS étaient atteints. Le secteur primaire a connu une croissance de l’ordre de 2 % en moyenne, tandis que la croissance du secteur secondaire était de l’ordre 6 % par an grâce aux nouvelles unités industrielles (CentraPalm pour huile de palme et Husaca pour la savonnerie). La croissance du secteur tertiaire était de l’ordre de 2 %. En ce qui concerne les échéances extérieures, le déficit de balance commerciale était en amélioration constante entre 1986 et 1990 pour passer de 21 ,3 milliards à 7,5 milliards F CFA. 

Durant toutes ces périodes, le service de la dette avait été maîtrisé grâce à la réorganisation et le renforcement de
la Caisse autonome d’amortissement de la dette (CAADE) qui a servi de modèle pour beaucoup de pays frères. Les salaires ont été régulièrement payés jusqu’en 1991

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