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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 14:53
Bilan des droits de l’Homme 

Ø      Le 24 octobre 1986, l’ancien Président de
la République, Jean-Bedel Bokassa, arrive incognito à Bangui à bord d’un avion régulier. La nouvelle surprend le Président Kolingba qui ne perd pas le calme qu’on lui reconnaît. En fait Bokassa avait été envoyé à Bangui afin de piéger Kolingba qui en l’exécutant sommairement devrait alors avoir du sang sur les mains. Ce qu’il avait bien  compris.

Ø      Le 12 juin 1987, à l’issue d’un procès régulier et juste de plusieurs mois, Bokassa est condamné à mort. Cette peine sera commuée en détention à perpétuité le 29 février 1988, puis à dix ans de réclusion.

 Le 1er août 1993, le Président Kolingba libère Jean-Bedel Bokassa.

 Sachant que le Général François Bozizé était l’initiateur d’un coup d’Etat contre Kolingba, il sera également renvoyé incognito à Bangui à la surprise de tout le monde. Là encore, c’était pour piéger Kolingba afin qu’en l’exécutant sommairement, il puisse avoir du sang sur les mains. Bozizé, à l’issu de son procès qui s’est fait dans la transparence et équité et au cours duquel Kolingba n’a pas voulu qu’on étale toutes les preuves du coup d’Etat, a été acquitté.

L’affaire de Markounda 

Le Sous Préfet et le Commissaire de Police de Markounda étaient assassinés par les rebelles Mbakara de Patassé coalisés avec les rebelles de Moïse KETTE en provenance du Tchad. Ils ont brûlé tous les véhicules et matériels militaires se trouvant dans la localité, mettant en déroute les FACA. En représailles, une manœuvre baptisée «RCA-Tchad» était déclenchée pour rechercher les fugitifs afin de sécuriser les villes de Markounda, Bémal et Paoua où sévissaient les fugitifs 

BOBET et compagnie
.

Les honorables Fabien REKIAN et DJIM-AREM, respectivement députés de Markounda et Paoua avaient proposé leur médiation et leur concours aux   FACA pour la sécurisation de ces lieux en 1981. Il appartient à ces derniers de nier les faits car ceci est dans leur quotidien.

 

L’affaire CONJUGO. Nous savons ce que cela procure à la famille du disparu que de réveiller la mémoire d’un mort. La recherche de la vérité oblige, nous voudrions dire pardon à la famille Conjugo ainsi qu’à nos frères et sœurs de l’ADP. Nous rappelons pour ceux qui se donnent la peine de chercher la vérité, que le docteur Conjugo a trouvé la mort en 1991 au cours d’une manifestation populaire. C’était au cours d’une marche que la gendarmerie avait reçu l’ordre, non pas d’interdire la manifestation, mais d’en assurer la surveillance, dans le but d’éviter d’éventuels débordements. Selon le procès qui s’est déroulé publiquement à Bangui, citation : « Le docteur Conjugo était parmi les manifestants. Et pour des raisons qu’on ignore, il y a eu échange de coup de poing entre lui et un gendarme qui s’est retrouvé au sol. Ce gendarme dans sa chute avait lâché son arme. Le docteur Conjugo s’était précipité pour aller récupérer l’arme qui était au sol. C’est ce qui a poussé les autres gendarmes à se ruer sur lui et à lui assener des coups. Le docteur avait été victime d’un traumatisme qui a été la cause de son regrettable décès ». Fin de citation. C’est une mort d’homme quel que soit les motifs, nous ne pouvons que le regretter.

     La réconciliation de Paoua I et Paoua II 

Dès son accession au pouvoir, Kolingba découvre que les ressortissants de Paoua I et Paoua II ne s’entendent pas. Il s’était impliqué directement par sa présence sur le terrain et avait réussi à réconcilier les deux communautés.

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