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arton9530.gif3 - Adoption de la constitution centrafricaine 

 

Le 21 novembre 1986, adoption par référendum de la nouvelle constitution centrafricaine couplée à l’élection du président de
la République pour un mandat de six ans. Cette constitution prévoit la création d’une assemblée nationale et d’un conseil économique et sociale.

3.1 - Constitution d’un parti politique 

 

Le 07 février 1986, à l’issue d’une assemblée générale constitutive qui a vu la participation de plusieurs délégations étrangères, le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) est né et Jean Paul NGOUPANDE (Mandja) fut le premier de la série des secrétaires généraux que va connaître le RDC ce qui veut dire que le RDC n’est l’apanage des Yakomas:

-         Joseph MABINGUI                      : Banda

-         Pierre SAMI MACKFOY            : NZakara

-         Laurent GOMINA PAMPALI      : Mbémou

-         Pierre LAKOUETENE                 : Banda

-         Idris SALAO                                : Ahoussa

-         Daniel LANGANDI                      : Ngbougou

-         Pascal KOYAMENE                    : Yakoma (actuellement en poste)

Est-ce cela le tribalisme ? Qui a fait mieux

3.2  - Tenue du grand débat national 

 

Le 21 mars 1991, En exécution des recommandations du grand débat national présidé par Jacques MBOSSO de l’ethnie Mandja, le Président Kolingba nomme Edouard FRANK (Banda) premier ministre. Deux autres premiers ministres seront nommés par la suite, à savoir :

             Timothée MALENDOMA (Mandja)

             Enoch Dérand LAKOUE (Gbaya)

3.3 - Consécration de la démocratie par le Général Kolingba 

 

Le 19 septembre 1993, le Président Kolingba organise les élections et Ange Félix Patassé est élu au deuxième tour. Kolingba passe le pouvoir à ce dernier dans la transparence et de manière démocratique et républicaine, en lui laissant dans les caisses de l’Etat de quoi à payer les salaires pour quelques mois en plus des fonds STABEX d’un montant de six (6) milliards F CFA.

4 - Sur le plan de la sécurité : 

 

La mise en œuvre d’un vaste programme de formation et perfectionnement des Forces armées centrafricaines (FACA) dans le cadre des accords bilatéraux et plus particulièrement grâce à l’assistance militaire française, a permis :

  • De lutter efficacement contre le banditisme en milieu urbain, les braconniers et les coupeurs de route ;
  • De garantir ainsi la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire.

Durant le mandat du Général d’Armée André KOLINGBA,
la RCA n’avait pas connu le départ massif de nos compatriotes en exil
, des peuhls et leur bétail dans les pays voisins.

Qu’en est-il aujourd’hui ? 5 - Sur le plan des relations extérieures et de la coopération : 

 

 


La RCA avait eu des relations crédibles avec la communauté internationale. Cette crédibilité avait amené les partenaires bilatéraux et multilatéraux à être très actifs aux côtés du pays dans le cadre de la coopération. Le succès obtenu dans la mise en œuvre de la facilité d’ajustement structurelle renforcée (FASR), avait ouvert le chemin à la signature de trois programmes d’ajustement structurel (PAS) avec les institutions financières  ayant permis le déblocage des fonds STABEX faisant de
la RCA, l’un des meilleurs interlocuteurs africains desdites institutions durant cette période et de son administration, une administration rodée pour répondre aux attentes des Bailleurs de fonds.

Mais, pour des raisons politiques, l’opération du déblocage du STABEX avait été suspendue bien que la première tranche de cinq cent (500) millions F CFA avait été débloquée par l’Union européenne et n’a pu être mise à la disposition du gouvernement. Ce STABEX a été donc débloqué après les élections de 1993 pour un montant de six (6) milliards F CFA. Mais l’utilisation de cette somme, initialement prévue pour servir à l’achat du café, à l’extension des plantation caféières, à l’acquisition par les paysans des petits équipements agricoles, notamment des mini décortiqueuses en vue de donner une valeur ajoutée, au lieu de vendre du café cerise, les paysans allaient désormais vendre du café égrené. Cette somme devait également servir à améliorer la qualité du café, tandis qu’une partie devait servir à la réfection des pistes rurales dans les zones caféières. 

 

 

Malheureusement cela n’a pas été utilisé selon les termes de l’accord passé avec nos partenaires de l’Union européenne, entraînant ainsi un effondrement de la production caféière qui passa de 15000 tonnes sous le régime de Kolingba à 3000 tonnes sous la gestion de Patassé et qui n’a plus connu une progression jusqu’aujourd’hui.

Qui dit mieux ?

6 - Sur le plan du développement social et économique : 

 

Dès septembre 1981, le gouvernement avait élaboré puis exécuté un programme d’action en deux phases : un programme intermédiaire en 1982 et un programme triennal de relance 1983-1985.

Deux objectifs étaient visés :

      - la remise en ordre du secteur parapublic et

      - la remise en ordre budgétaire.

En dépit de la sècheresse qui avait sévi en 1983, ces programmes avaient permis une progression du PIB de 3,3 % et du niveau des recettes budgétaires permettant non seulement de couvrir les dépenses courantes mais de dégager un excédent de plus de trois (3) milliards F CFA. A la suite des résultats encourageants enregistrés en 1985, le gouvernement avait préparé et exécuté un plan de développement économique et social 1985-1990 avec des objectifs quantitatifs pour la croissance du PIB et des principaux secteurs de l’économie.

Les programmes d’ajustement structurel (PAS) avaient donc été signés en vue de faciliter l’exécution de ce plan. Dès juin 1986, signature avec
la Banque Mondiale du PAS I d’une durée de 18 mois, suivi du PAS II pour une même durée. C’est en 1990 que le PAS III avait été conclu.

Dès 1990, l’objectif de rétablissement des grands équilibres économiques assignés aux PAS étaient atteints. Le secteur primaire a connu une croissance de l’ordre de 2 % en moyenne, tandis que la croissance du secteur secondaire était de l’ordre 6 % par an grâce aux nouvelles unités industrielles (CentraPalm pour huile de palme et Husaca pour la savonnerie). La croissance du secteur tertiaire était de l’ordre de 2 %. En ce qui concerne les échéances extérieures, le déficit de balance commerciale était en amélioration constante entre 1986 et 1990 pour passer de 21 ,3 milliards à 7,5 milliards F CFA. 

Durant toutes ces périodes, le service de la dette avait été maîtrisé grâce à la réorganisation et le renforcement de
la Caisse autonome d’amortissement de la dette (CAADE) qui a servi de modèle pour beaucoup de pays frères. Les salaires ont été régulièrement payés jusqu’en 1991

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