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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 15:51
A - Sur le tribalisme

            Depuis plusieurs années, le quotidien Le Citoyen s’évertue à diaboliser autant que possible André Kolingba, qu’il s’applique à peindre comme l’auteur du tribalisme en RCA. L’argument utilisé à cette fin a toujours été la présence en grand nombre de cadres Yakoma au sein de l’administration sous le règne de Kolingba comme si la fonction publique était créée le 1er septembre 1981 ! Mais, Monsieur MAKA et sa chère épouse, Lucienne, auraient mieux fait de présenter les éléments statistiques qui attestent ce qu’ils affirment. Ce que nous savons, c’est qu’à l’époque où Kolingba était au pouvoir, tous les cadres centrafricains qui avaient une compétence reconnue, pouvaient, sans avoir besoin d’organiser des scènes d’allégeance ou des messes de minuit, accéder aux postes de responsabilité qui rimaient avec le profil de leur formation.

            Vous remarquerez, Monsieur et Madame les directeurs du quotidien Le Citoyen, que les cadres Yakomas, aussi bien que les autres ayant occupé des postes importants à l’époque présentaient systématiquement un substrat intellectuel et professionnel suffisant. Si vous avez la possibilité de nous citer un seul pseudo intellectuel ou un homme inculte (quelle que soit son ethnie) que Kolingba a nommé à un poste d’Etat ou de grande responsabilité, alors, le RDC est prêt à demander pardon, même pour un seul cas. Car nous avons une conscience aigue du sens de l’Etat, et nous savons que pour que
la RCA se développe, il faut confier les postes de décision à des hommes et des femmes éprouvés, compétents, capables de représenter valablement et à tout moment le pays devant n’importe quel interlocuteur.

            En parcourant la liste des personnalités militaires que nous avons présentées ci-dessus, vous vous rendrez compte, qu’on y trouve très peu de Yakoma. Nous vous demandons de les lire sans parti pris. Vous remarquerez que, sur 31 personnalités, on trouve 7 Yakoma, ainsi, dans l’ensemble, Kolingba a fait travailler d’abord les cadres issus d’autres régions que ceux qui proviennent de sa région.

En comparaison avec le régime du Président Patassé, plein dans lequel vous avez baigné, contribué pour manger le pain et chanter les louanges, et celui du régime actuel, celui du Président Bozizé, dites-nous, lequel est celui qui a eu une gestion équilibrée, en matière d’utilisation objective et consciencieuse des ressources humaines du pays. Montrez-nous quel est le Yakoma qui est nommé directeur de cabinet à la présidence, ministre de l’intérieur, des mines ou autres ?

 Savez-vous seulement que la garde rapprochée d’André Kolingba, à l’époque chef d’Etat était composée de jeunes gens issus de toutes les régions de
la RCA
 ? Pour preuve, un certain nombre de militaires qui ont travaillé comme éléments de la sécurité rapprochée de Kolingba se sont retrouvés aussi bien dans la garde présidentielle de Patassé que de Bozizé
.

Heureusement pour eux, ils ne sont pas de l’ethnie Yakoma. Pour la sécurité des intéressés nous taisons leurs noms.

Par ailleurs, il convient de rappeler que l’ancien patron de la sécurité de Dacko  n’ayant jamais compris et accepté le coup de force de Kolingba, avait entrepris de manière minutieuse et cynique, à créer les conditions de renversement de son nouveau patron. Pour ce faire, il s’est employé à limoger un à un tous les éléments de sécurité jugés proches de Kolingba de part leur ethnie ou région. Ainsi, durant toute la période où Kolingba est resté au pouvoir, il y a eu très peu de Yakoma dans sa sécurité et le N° 2 de la sécurité à l’époque était un certain Capitaine KOUALET qui est Ngama originaire de Kabo!

Cette tentative de déstabilisation s’était soldée par la première mutinerie en RCA au sein de la garde présidentielle. Mutinerie a laquelle Kolingba a tout de suite mis fin par la concertation et la persuasion des mutins. Avant ou après Kolingba qui d’autre a fait mieux ? Sinon nous n’avons vu que des représailles ! Si Patassé s’était comporté de la sorte, nous n’aurions jamais connu ces mutineries successives qui ont divisé et endeuillé le peuple centrafricain.

 Faisant appel à votre sens de l’histoire récente de
la RCA, nous vous invitons à consulter une fois de plus, l’autre tableau qui vous prouvera avec force, que Kolingba n’est pas un tribaliste car sur 60 personnalités civiles ou militaires, on y trouve que 9 Yakomas. Bien au contraire, tous ceux qui l’on ainsi accusé, ont non seulement démontré qu’ils sont les pires aigris, yakomaphobes, tribalistes que le pays n’ait jamais connus, vous compris, mais sont allés au-delà du tribalisme, en instituant une exclusion identitaire affectée d’un coefficient d’assassinat et d’exécution sommaire sans pareil.

Aucun observateur sérieux de la vie politique centrafricaine ne peut accorder la moindre attention à vos élucubrations au sujet du régime de Kolingba quant à l’unité nationale e t au respect des droits de l’Homme. Car il s’était efforcé de construire
la RCA sur la base de l’amour et de la fraternité après la période sombre du sanguinaire Bokassa. Les tableaux ci-dessus devront pouvoir vous permettre de corriger vos sombres allégations sur le RDC. Le passage de Kolingba au sommet de l’Etat a laissé aux centrafricains, des souvenirs positifs dont on se souviendra longtemps. Et plus vous chercherez à combattre la vérité à ce sujet, plus elle vous poursuivra partout comme l’œil de Caen et ne grandira jamais.

 B - Sur la gestion de Kolingba  

 

            Nous n’avons jamais dit que la gestion du Président Kolingba est parfaite et ne peut souffrir d’aucune critique. Car son régime était le seul, il faut être honnête avec soi, à pratiquer la critique et l’autocritique permanente. Et cela le régime de Kolingba le faisait dans les instances du parti.  C’est de cette manière qu’on peut démontrer le respect qu’on a pour l’autre. Le Président Kolingba avait ses faiblesses au sujet desquelles il n’hésitait pas à demander publiquement pardon. Si vous pouvez vous en souvenir un seul instant.

            Cependant, il faut noter, pourvu que l’on accepte le principe du jugement objectif de l’histoire, et que l’on renonce au contre sens historique caractérisé en cherchant absolument à tordre le cou de l’histoire par un usage excessif de la déformation de la réalité et du mensonge, que Kolingba a mieux géré le pays que ses successeurs. Si non, comment expliquer que
la RCA à son époque ait pu successivement signer trois programmes d’ajustement structurel (PAS) ? Comment expliquer que
la RCA ait pu connaître une autosuffisance alimentaire à son époque ? Comment expliquer que
la RCA ait pu se construire, un barrage, une assemblée nationale, des hôpitaux,…? En un mot, comment expliquer que
la RCA ait pu réaliser tout ce qui est répertorié dans ce bilan !

            Sur la question des salaires, Le Citoyen se rappelle à moins qu’il s’était équipé volontairement d’œillère, que de 1981 à 1990, c’est-à-dire 9 années consécutives, il n’y a jamais eu un seul mois d’arriérés de salaires. Les retards qui ont commencé en 1990, ont été la triste conséquence des chapelets de grèves, organisées par l’opposition à l’époque, dans le but de fragiliser le Président Kolingba et précipiter le changement. Il faut remarquer que cette stratégie a réussi, car non seulement les arriérés des salaires, conséquences des grèves minutieusement préparés et calculées (le prédateurs, taupes et torpilles contre la paix s’y reconnaîtront) se sont accumulés parce que les caisses de l’Etat ne recevaient plus de recettes susceptibles de lui permettre d’assurer ses dépenses de souveraineté.

            Ceux qui ont réussi ainsi l’exploit de paralyser le fonctionnement de l’Etat, pour la simple raison qu’ils avaient besoin d’arriérés de salaires afin d’accuser Kolingba, n’ont malheureusement pas été en mesure de rattraper le déficit financier qu’ils ont soigneusement et méthodiquement créé. Ils n’ont jamais pu corriger leur propre mal qui s’est transformé au fil du temps en un véritable cancer social.

 N’a-t-on pas constaté que Patassé n’a pas été capable de verser les salaires à termes échus, comme il l’avait promis en déclarant par la même occasion que les 9 mois d’arriérés de salaires de Kolingba n’était qu’ « une goutte d’eau dans la mer » ? Il avait également promis de faire couler le pétrole dont il humait les odeurs dans la poussière de la terre arrosée (de gaz oïl) quelques instants plutôt et qu’il prenait entre ses mains et de faire couler le lait et le miel dans le gosier de ses  concitoyens ?

 Bien au contraire, il a perdu son temps à creuser et à racler le diamant qu’il vendait depuis la villa Adrienne. Constatant que ses promesses n’étaient que des chimères, il a tout fait, pour s’abriter derrière un bouclier de crises militaro politiques devenues pour lui le seul échappatoire à la justification de son échec.

            C’est bizarre, que le couple MAKA qui a vécu de trop prêt tous ces évènements  scandaleux, n’en parle jamais.

            Kolingba n’a peut-être pas réalisé des choses extraordinaires lorsqu’il était au pouvoir. Mais il n’a pas été un mauvais gestionnaire à la tête de l’Etat en comparaison aux actions de ses successeurs. Les résultats sont là et c’est au peuple de juger.

            Etant au pouvoir, André Kolingba a orienté la plupart de ses projets dans le nord, le nord ouest et dans le centre. En dehors du projet ADECAF qu’il a logé au sud à cause de la culture du café, la personne que vous rendez responsable de tous les maux de
la RCA a tout fait ailleurs, sauf dans sa région. Le bilan ci-dessus n’est pas une invention car il est vérifiable au niveau de nos partenaires bilatéraux et multinationaux.

 Si aujourd’hui, la plupart de ces projets n’existent plus, surtout dans le nord-ouest et le centre, il faut interroger ceux qui ont fait venir les banyamulenges, les autres troupes non conventionnelles et les différentes rébellions qui ont dépouillé
la RCA, détruit ses infrastructures économiques et son tissu social dans ses régions. Au moment où Kolingba quittait le pouvoir en 1993,  tous ces projets étaient réalisés et le peuple en jouissait; et dans les caisses de l’Etat, il avait laissé de quoi garantir la souveraineté de l’Etat.

 C - Sur les droits de l’homme 

 

            Selon les annales de l’histoire tenues au quotidien Le Citoyen, le régime qu’il faut dénoncer à tout prix sur la place publique lorsqu’il s’agit de violation des droits de l’homme, est encore celui de Kolingba. Au RDC, où l’on parle sur la base des preuves, nous nous demandons si le couple MAKA n’a pas un problème de mémoire qu’il n’arrive à voire examiner par le personnel de la santé ou psy car sa fixation sur André Kolingba, les Yakomas et le RDC semble relever du psychique.

            On aurait souhaité, que Le Citoyen produise la liste des personnes qui ont été tuées sur ordre de Kolingba, pendant qu’il était encore au pouvoir. A ce sujet, le décès du docteur CONJUGO, survenu dans des circonstances connues de tous, est repris à longueur d’années, trituré, déformé, et attribué sans aucun souci d’objectivité scientifique encore moins d’un début de preuve qu’exige la déontologie de ce noble métier.

             Mais pourquoi le couple MAKA ne revient-il pas aussi souvent que possible sur les centaines de personnes exécutées dans des conditions atroces et inhumaine par Bokassa,  Patassé (opération Karako), quand on sait que Bokassa tuait parfois de ses propres mains au point d’être taxé de cannibalisme par le Président Dacko qui le connaît mieux que quiconque? N’ayant pas d’autres exemples à citer en dehors du triste cas Conjugo, MAKA et son épouse s’efforcent à retrouver d’autres cadavres dans les placards du régime Kolingba afin d’effacer de notre mémoire les crimes de Bokassa dont-ils contribuent à l’heure actuelle à sa réhabilitation.             Si André Kolingba était capable d’exiger, que même des coupeurs de route puissent avoir à un traitement humain lorsqu’il ils sont arrêtés, peut-on penser un seul instant, qu’il soit à contrario, capable de demander qu’un médecin soit tué parce qu’il participe à une  manifestation ? Alors que sous vos yeux on a commandité l’exécution sommaire de médecins,  on enlève des jeunes qui sont tués et jetés dans les ruisseaux ou rivières, on les abat dans leur lycée tout simplement parce qu’ils manifestent une impatience devant la proclamation des résultats au baccalauréat et de nombreux autres tués sauvagement sans raison apparente. 

 

 

En s’enfermant sur le cas Conjungo pour salir Kolingba, MAKA et son épouse  organisent intelligemment une fuite en avant devant des faits et de l’histoire qu’il connaît très bien qu’il refuse d’aborder pour des raisons qui leur sont propres et que nous condamnons

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